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Introduction (caractérologie, 1/5)

Bonjour !


Aujourd’hui, je vous propose de parler de caractérologie. Cet article est une introduction du sujet, si je calcule pas trop mal on devrait avoir cinq articles en tout sur la question.


Comme nous avions pu le voir dans l’article sur les deux forces de l’âme, le caractère est considéré comme le squelette mental de l’homme. Etudier les différents types de squelette qui existent permet de faire un joli pied de nez à tous ceux qui affirment sans rougir que l’homme n’est qu’un produit social, déterminé par les circonstances et dénué de volonté propre, entièrement soumis aux influences extérieures, et blablabla. Avec la caractérologie, nous passons d’un tableau statistique de l’humanité en noir et blanc à un tableau plein de couleurs, bien plus vivant.


Au-delà des frontières naturelles que sont le sexe et les générations, explorer les différents caractères permet de comprendre une chose essentielle : nous ne fonctionnons pas tous de la même façon. Nous n’avons pas besoin des mêmes choses, et laissés à nous-mêmes nous ne retombons pas tous dans les mêmes travers. Rappelons quand même avant de commencer que le caractère ne détermine bien sûr pas toute l’identité de la personne humaine. Outre l’éducation que nous avons reçue, outre tout ce qui nous est arrivé dans notre histoire il y a l’exercice de notre libre arbitre, qui va - avec les habitudes que nous prenons - déterminer notre personnalité.


Le modèle de caractérologie dont nous allons parler ici est tiré du travail de René le Senne (Traité de caractérologie), de P. Mesnard (Education Et Caractère) et surtout d’André le Gall (Caractérologie Des Enfants Et Des Adolescents À L'usage Des Parents Et Des Éducateurs).

Il s’agit d’ouvrages parus dans les années 50. Les auteurs sont de la bonne vieille école et n’étaient pas encore contaminés par l’irruption des valeurs démocratiques (ou socialistes, la nuance entre ces deux termes est parfois subtile) dans le domaine de la pédagogie. A l’époque, les adultes n’étaient pas aussi empressés de prendre la place des enfants et de donner à ces derniers leur propre place. On assumait encore son rôle d’éducateur. Bref.

Ce qui m’intéresse tout particulièrement dans cette méthode de caractérologie, c’est qu’elle ne cache pas ses rouages. Pour René le Senne, le fondateur de cette école, l’esprit humain est un équilibre de trois dimensions : l’émotivité, l’activité et le retentissement des représentations. C’est l’équilibre de ces trois dimensions qui va permettre de déterminer le caractère. Par la suite, les auteurs ont ajouté d’autres dimensions mais je pense qu’il est bon de s’en tenir à ces trois-là, parce que la recherche de l’exhaustivité complète n’est pas souhaitable. La caractérologie est un outil pratique, il vaut mieux ne pas en faire une clé de lecture universelle. Ce qui est une tentation énorme, vous en conviendrez.

S’il est bon de s’intéresser à la caractérologie pour comprendre certaines différences entre les personnes, il ne faut pas que cette science nous enivre au point de nous faire refuser le mystère de l’autre, de la rencontre avec notre prochain. « Seul vit vraiment celui qui vit sa vie comme un mystère ». Sachons rester sobres, et admettre que la vie de chacun est un mystère qui ne concerne, au fond, qu'elle et Dieu. Veillons à ne pas enfermer l’autre dans une boite sous prétexte que nous avons lu quelque élucubration alambiquée dans un blog obscur.


L’émotivité

Commençons. L’émotivité est le critère le plus parlant. C’est en général plutôt facile de savoir si quelqu’un est émotif ou non. Mais attention : pour mesurer l’émotivité de quelqu’un, il faut d’abord faire la part des choses. Si vous prenez le caniche adoré d’une pauvre vieille dame et que vous le piquez sous les yeux de la pauvre vieille dame, il risque d’y avoir de l’émotion chez cette pauvre vieille dame. Toutefois, cette émotion ne vous donnera pas beaucoup d’information. Ça marche dans l’autre sens : si l’événement n’intéresse en rien la personne, vous aurez peu d’indice sur son niveau d’émotivité. Il faut donc s’assurer que la personne soit un minimum concernée par la survenue d’un événement habituel et objectivement minime. Si la personne est ébranlée, alors on va considérer qu’elle est émotive.

L’émotivité se mesure sur une échelle de 1 à 10, au-dessus de 5 la personne est dite émotive (noté E) et en-dessous elle est considérée comme non émotive (noté nE).


L’émotivité est considérée comme l’énergie affective. Il est impossible d’être complètement dépourvu d’émotivité. Un individu qualifié de « non-émotif » est, en fait, un individu faiblement émotif par rapport à ses congénères. Emotif ou non émotif, ce qui nous intéresse c'est le niveau d'excitation nécessaire pour libérer cette énergie affective. En fait, pour être précis l’énergie en question n’est ni complètement dans la personne, ni complètement dans l’environnement ; elle naitrait plutôt de l’interaction des deux. Ainsi, la personne hyperémotive présente une sensibilité globale telle que la moindre stimulation suffit à ébranler sa contenance affective, elle suffit à l’émouvoir.


Il faudrait aller plus loin, et s’intéresser au développement de l’émotivité. Outre les prédispositions congénitales, l’émotivité s’amplifie ou s’atténue en fonction des stimulations externes et internes (en particulier dans le domaine de l’imagination). On peut donc en quelque sorte l’éduquer, de l’extérieur comme de l’intérieur. Il suffit de voir l’impact de la société de divertissement sur l’émotivité globale de la population : depuis au moins un siècle on constate un accroissement vertigineux de la proportion d’émotifs dans la population.


A ce sujet Peter Weir, réalisateur australien, fait une observation très intéressante dans l’une de ses interviews. Il explique avoir été marqué par l’expression des jeunes gens lorsque le mur de Berlin est tombé en 89. Selon lui, ces individus n’avaient pas été élevés avec des caméras, ils ne savaient pas ce que c’est que d’être filmé. Ils ont grandi dans l’inconscience de leur image, et cela se voyait dans leur regard. Pour notre génération, nous n’avons jamais connu autre chose, nous avons grandi en parallèle de notre image photographiée ou filmée, nous avons appris à ressentir et à montrer de l’émotion. Nous avons atteint un niveau de raffinement dans l’émotion sans précédent dans l’histoire.


Il s’agit en l’occurrence d’une éducation passive, d’une éducation par l’environnement, la plus puissante qui soit. Ce raffinement dans l’émotion suit la norme sociale, portée notamment par la culture audiovisuelle actuelle. Et cette culture n’est pas neutre. Par exemple, nous sommes capables de visionner des images d’une violence invraisemblable sans sourciller, et de nous émouvoir devant une scène romantique quelques instants après. Sans rabâcher sur la culture de mort ou l’idéologie woke - d’autres sites font ça très bien -, il suffit de dire que cette culture n’est pas celle du Royaume des Cieux. Mais là aussi c’est pas un scoop, nous savions dès le départ que le Royaume de notre Maître n’est pas de ce monde.


Toujours est-il qu’il est intéressant de comparer notre émotivité à celle du curé d’Ars, par exemple. Saint Jean-Marie Vianney pouvait pleurer quand il voyait quelqu’un passer devant le tabernacle sans s’agenouiller. Notre raffinement ne va pas jusque-là : il s’arrête aux portes de l’âme et ne s’émeut que devant la souffrance ou la mort physique. Nous sommes capables de prodiges d’imagination pour ressentir les émois de telle ou telle personne, mais en revanche nous banalisons bien souvent l’eucharistie, les sacrements, la prière, la miséricorde et le péché. Dans le domaine de la vie de l’âme aussi, il nous arrive de détourner certaines émotions, de passer d’un regard d’adoration à un regard de complaisance émotionnelle. Je pense en particulier à la musique sacrée : c’est un art magnifique, mais dont la beauté risque de conduire les artistes et l’assemblée à rechercher l’émotion pour elle-même et non comme moyen pour s’ouvrir au Seigneur.


Puisque nous sommes aujourd’hui des « champions » de l’émotivité, il serait bon d’user de notre sensibilité pour nous tourner vers Dieu, pour chercher à éprouver le mystère de la relation au Seigneur. Entendons-nous bien : le sentiment religieux n’est absolument pas un guide dans notre vie de foi, mais c’est un bon outil. D’ailleurs, nombre de saints recommandent de s’exciter à désirer la vertu. Une rééducation de notre sensibilité parait donc opportune.


Je suis parti un peu loin. Nous disions donc que l’émotivité est l’énergie affective de la personne. Avant de passer à l’activité, il faut préciser une chose importante : l’émotivité peut s’exprimer de deux manières différentes. Lorsque l’action est possible, l’énergie affective devient une tendance active. Lorsque l’action est empêchée, cette énergie affective devient une émotion ressentie. C’est très important de comprendre ça, parce que cela concerne l’articulation entre émotivité et activité.


L’activité

Il s’agit de la deuxième dimension, bien moins évidente que la précédente. L’activité, c'est la disposition spontanée d'un individu à agir de lui-même. Il ne s’agit pas simplement de la capacité à agir, mais de la capacité à agir volontairement. On pourrait donc dire que l’activité est l’énergie mentale de la personne, tout comme l’émotivité est son énergie affective. Attention il ne faut pas confondre l’activité dont on parle ici et l’activité dont on parle en général. Un enfant hyperactif n’est pas forcément considéré comme "actif" sur le plan caractérologique, parce que son activité n’est pas volontaire. La volonté, c’est tout ce qui fait la différence entre un actif et un inactif. Par exemple, en cas d'obstacle la détermination de l’actif est renforcée, alors que l’inactif en est découragé.


L’activité se mesure un peu à l’inverse de l’émotivité. Autant il y a toujours un fond d’émotivité en l’homme, autant il y a toujours un fond d’inactivité en lui aussi. On va donc mesurer la capacité de l’homme à secouer le joug de l’inactivité de ses épaules. Si ce joug pèse en général très lourd, on va dire que la personne est inactive (noté nA). Si ce joug pèse peu en général, on va considérer que la personne est plutôt active (noté A).

On remarque que l’émotivité vient de l’extérieur (stimulations externes et imagination), tandis que l’activité dépend plutôt de l’intérieur. En fait, la racine de l’activité parait plus profonde que la racine de l’émotivité, elle a l’air plus proche de la volonté. Mine de rien, passer de la puissance à l’acte volontaire constitue un mystère en lien étroit avec notre libre arbitre. Il est donc bien plus facile de susciter de l’émotivité que d’entrainer à l’activité. Toutefois, une chose est sûre : au-delà des prédispositions congénitales, seule l’habitude peut aider dans ce domaine. Et plus les habitudes sont ancrées, plus l’action volontaire devient facile. Exactement comme pour les vertus.


Pour comprendre l’articulation de l’émotivité et de l’activité, on peut considérer que l’activité est une machine - mettons un tracteur - et l’émotivité est le carburant que l’on met dans ce tracteur. Plus la personne est émotive, plus la quantité de carburant mise dans le tracteur est importante. Plus la personne est active, plus les rouages du moteur sont huilés. Si elle est bien huilée, un peu de carburant lui suffit pour aller loin. Au contraire, si la personne est inactive la machine est comme grippée, elle aura besoin de beaucoup de carburant pour avancer.

Qu’en est-il de l’évolution de l’activité au cours du siècle passé ? Là aussi il semble que l’évolution de la société a plutôt favorisé l’inactivité. Pour le coup ce n’est pas tellement en raison de la société de divertissement, mais plutôt de la société de consommation. Si on rajoute l’automatisation des tâches, le fait que la plupart des personnes travaillent sur ordinateur, on ne peut pas dire que l’activité volontaire soit encouragée.


A cela s’ajoutent deux remarques :


1) le virtuel est une activité dissuasive. Mine de rien, les écrans sabotent notre capacité à agir, parce que quand on y réfléchit il ne se passe strictement rien quand on travaille sur ordinateur, qu’on est sur son smartphone ou devant la télé. Rien de physique n’est créé. Quand on écrit sur du papier, une trace matérielle est laissée dans la création. Même quand on lit, on tourne des pages physiquement. Ça n’a l’air de rien mais c’est aussi à travers toutes ces petites choses que nous existons, que nous nous nourrissons. Nous ne sommes pas qu’un esprit, et à force d’oublier que notre âme ne fait qu’un avec notre chair nous négligeons tous ces repères qui nous donnent de la consistance.


2) L’activité, la capacité à agir de façon volontaire, s’appuie en grande partie sur le sens du devoir. Or ce sens du devoir est en voie d’extinction. Aujourd’hui, une partie de nos actes est posée par habitude, et une autre partie par intérêt. Mais l’habitude a besoin d’être nourrie par un moteur, et là aussi on retrouve dans la plupart des cas notre intérêt à travers la satisfaction des besoins élémentaires, le respect de la norme, le ratio pertes/profits, le plaisir etc… C’est comme ça que nous parlons à nos enfants pour justifier tel ou tel acte, c’est comme ça que nous nous parlons à nous-mêmes et c’est comme ça qu’on nous parle. Mais le devoir n’est plus un argument en soi.


Le problème, c’est que seul le sens du devoir peut nous pousser à agir de façon volontaire dans les moments où notre intérêt ne coïncide pas immédiatement avec l’acte juste à poser, seul le sens du devoir nous aide à maintenir le cap lorsque notre intérêt n’est plus concerné par notre activité. Le sens du devoir est ce qui permet à l’individu d’agir à son échelle pour le bien commun. En fait, c’est le moyen privilégié pour exercer les vertus cardinales - qui ne sont rien d’autre que le déploiement de la volonté dans sa plénitude. Comme on a pu le dire dans les derniers articles, le sens du devoir c’est la première voie de mortification, ce qui permet de nous faire comprendre où se trouve notre croix.


Bref, le ratio d’activité est en chute libre.


Le retentissement des représentations

On pourrait dire que les personnes primaires sont plus sensibles à la concupiscence de la chair et à la concupiscence des yeux, et que les personnes secondaires sont plus sensibles à l’orgueil de la vie. Si on reprend le caractère colérique, il est manifestement plus porté à la concupiscence qu’à l’orgueil de la vie. On l’approfondira le mois prochain, vous verrez. Les primaires peuvent se mettre en pétard, mais leur colère est immédiate. Ils pètent une durite, puis continuent leur chemin comme avant. Le secondaire, en revanche, ne va pas se mettre en colère à la première frustration. Mais il n’oublie pas. Il ne va pas se mettre en colère à la deuxième frustration. Mais il n’oublie toujours pas. Et quand vient la troisième frustration, la colère ne survient pas: elle éclate comme le tonnerre, en disproportion totale avec l’événement déclencheur. C’est bien de la colère. Cela ne signifie pas que la colère du primaire n’est pas impressionnante, mais pour celui-ci elle n’est qu’un événement dans sa journée. Pour le secondaire, c’est l’événement de la semaine, du mois, de l’année. Il est en entier dans sa colère.


Nous avions fait le rapprochement entre la primarité et les passions concupiscibles (appelées un peu généreusement concupiscence par le cardinal Antoniano), et entre la secondarité et les passions irascibles (appelées colère, toujours avec la même générosité). Un lecteur m’a fait la remarque très pertinente que le caractère du colérique est primaire, donc que ça ne colle pas : comment peut-on être primaire et colérique ?


Il y a deux niveaux de réponse. Le premier niveau est que cette confusion est en grande partie ma faute (et un peu celle du cardinal quand même). Regrouper sous le nom de colère toutes les passions irascibles, c’est plus lisible mais ça fait reculer le schmilblick. Il y a des colères qui sont plus proches d’une crise de concupiscence que d’une passion irascible. Rappelons que les passions concupiscibles désignent le mouvement de l’homme vers un bien quand il n’y a pas d’obstacle, et les passions irascibles désignent le mouvement vers un bien quand ce mouvement est entravé par un obstacle. On a donc quelque chose de plus centrifuge dans les passions concupiscibles (et dans la primarité), et quelque chose de plus centripète dans les passions irascibles (et la secondarité).


On pourrait dire que les personnes primaires sont plus sensibles à la concupiscence de la chair et à la concupiscence des yeux, et que les personnes secondaires sont plus sensibles à l’orgueil de la vie. Si on reprend le caractère colérique, il est manifestement plus porté à la concupiscence qu’à l’orgueil de la vie. On l’approfondira le mois prochain, vous verrez. Les primaires peuvent se mettre en pétard, mais leur colère est immédiate. Ils pètent une durite, puis continuent leur chemin comme avant. Le secondaire, en revanche, ne va pas se mettre en colère à la première frustration. Mais il n’oublie pas. Il ne va pas se mettre en colère à la deuxième frustration. Mais il n’oublie toujours pas. Et quand vient la troisième frustration, la colère ne survient pas elle éclate comme le tonnerre, en disproportion totale avec l’événement déclencheur. C’est bien de la colère. Cela ne signifie pas que la colère du primaire n’est pas impressionnante, mais pour celui-ci elle n’est qu’un événement dans sa journée. Pour le secondaire, c’est l’événement de la semaine, du mois, de l’année. Il est en entier dans sa colère.


Le deuxième niveau de réponse est que cette confusion est aussi de la faute à René. Le Senne a choisi d’appeler le caractère « colérique » alors que la colère n’est qu’une partie du personnage, d’ailleurs pas vraiment représentative. C’est pourquoi André Legall préfère l’appellation « actif exubérant », un peu plus laborieux mais moins connoté.


Il semble qu’à notre époque, la société favorise la primarité dans le retentissement des représentations. Ce serait une conséquence directe du délitement des liens sociaux, de l’éclatement des familles. Puisque les relations familiales ne sont plus indissolubles, il est plus simple de vivre dans l’instant plutôt que de s’attarder sur les blessures. Force est de constater, en effet, que le primaire s’adapte mieux à court terme que le secondaire. Sur le long terme, en revanche, la stabilité du secondaire prévaudra.

Présentation des caractères

A travers cette introduction, nous avons pu voir que les caractères sont influencés par les circonstances extérieures. Ils peuvent être influencés volontairement par les dispositions éducatives de l’entourage, et ils le sont de toute façon par l’environnement. Cela nous laisse des pistes intéressantes à explorer pour chacun des huit caractères qu’on va étudier dans les prochaines semaines.


Voici ci-dessous chaque caractère avec la faiblesse à travailler, le type de mensonge et le détail de la composition du caractère :


Caractère

Faiblesse

Mensonge (fréquence)

Détail

Nerveux

Impulsivité

Inconséquent (très fréquent)

Emotif Inactif Primaire (EnAP)

Sentimental

Introversion

Défensif (fréquent)

Emotif Inactif Secondaire (EnAS)

Colérique

Fougue

Exagération (fréquent)

Emotif Actif Primaire (EAP)

Passionné

Orgueil

Technique (fréquent)

Emotif Actif Secondaire (EAS)

Sanguin

Mobilité

Insouciant (très fréquent)

Non émotif Actif Primaire (nEAP)

Amorphe

Paresse

Facilité (fréquent)

Non émotif inactif Primaire (nEnAP)

Flegmatique

Froideur

(très peu fréquent)

Non émotif Actif Secondaire (nEAS)

Apathique

Routine

Perversité (très fréquent)

Non émotif inactif Secondaire (nEnAS)

Je vous propose dans les articles qui reprendront ce sujet de nous pencher à chaque fois sur deux caractères : nerveux et sentimental, colérique et passionné, sanguin et amorphe, apathique et flegmatique. Et surtout n’hésitez pas si vous avez des commentaires à faire, des remarques ou des questions. Il n’y a pas de question bête, si ça vous taraude c’est forcément intéressant.


Bonne semaine !






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