Aujourd'hui, je vous propose de lire ce que vous avez probablement déjà vu au cinéma: le Bossu, de Paul Féval. Publié en 1857, vous admettrez rien qu'à partir de cet extrait que le suc original ne le cède en rien à Daniel Auteuil ou même à Jean Marais...
"On arrivait de deux manières au fond du fossé : par la route charretière et par un escalier à pic pratiqué à la tête du pont. Nos gens se partagèrent en deux troupes et descendirent par les deux chemins à la fois. Quand le pauvre enfant se vit ainsi cerné, il n’essaya point de fuir, et les larmes lui vinrent aux yeux.
Sa main se plongea furtivement sous le revers de son justaucorps.
— Mes bons seigneurs ! s’écria-t-il, ne me tuez pas… Je n’ai rien ! je n’ai rien !
Il prenait nos gens pour de purs et simples brigands. Ils en avaient bien l’air.
— Ne mens pas ! dit Carrigue, tu as passé les monts, ce matin ?
— Moi ?… fit le page ; les monts ?
— Au diable ! interrompit Saldagne ; il vient d’Argelès en ligne directe ; n’est-ce pas, petit ?
— D’Argelès ? répéta l’enfant.
Son regard, en même temps, se dirigeait vers la fenêtre basse qui se montrait sous le pont.
— A pa pur ! lui dit Cocardasse, nous ne voulons pas t’écorcher, jeune homme… à qui portes-tu cette lettre d’amour ?
— Une lettre d’amour ? répéta encore le page.
Passepoil s’écria :
— Tu es né en Normandie, ma poule !
Et l’enfant de répéter :
— En Normandie, moi ?
— Il n’y a qu’à le fouiller, opina Carrigue.
— Oh ! non ! non ! s’écria le petit page en tombant à genoux, ne me fouillez pas, mes bons seigneurs!
C’était souffler sur le feu pour l’éteindre. Passepoil se ravisa et dit :
— Il n’est pas du pays ; il ne sait pas mentir !
— Comment t’appelles-tu ? interrogea Cocardasse.
— Berrichon, répondit l’enfant sans hésiter.
— Qui sers-tu ?
Le page resta muet.
Estafiers et volontaires, qui l’entouraient, commençaient à perdre patience. Saldagne le saisit au collet, tandis que tout le monde répétait :
— Voyons, réponds ! qui sers-tu ?
— Penses-tu, petit bagasse, reprit le Gascon, que nous ayons le temps de jouer avec toi ?… Fouillez-le, mes mignons, et finissons-en !
On vit alors un singulier spectacle : le page, tout à l’heure si craintif, se dégagea brusquement des mains de Saldagne, et tira de son sein, d’un air résolu, une petite dague qui ressemblait bien un peu à un jouet. D’un bond, il passa, entre Faënza et Staupitz, prenant sa course vers la partie orientale des fossés.
Mais frère Passepoil avait gagné maintes fois le prix de la course aux foires de Villedieu. Le jeune Hippomène, qui conquit en courant la main d’Atalante, ne détalait pas mieux que lui. En quelques enjambées, il eut rejoint le pauvre Berrichon.
Celui-ci se défendit vaillamment. Il égratigna Saldagne avec son petit poignard ; il mordit Carrigue, et lança de furieux coups de pied dans les jambes de Staupitz. Mais la partie était trop inégale, Berrichon, terrassé, sentait déjà près de sa poitrine la grosse main des estafiers, lorsque la foudre tomba au beau milieu de ses persécuteurs.
La foudre !
Carrigue s’en alla rouler à trois ou quatre pas, les jambes en l’air ; Saldagne pirouetta sur lui-même et cogna le mur du rempart ; Staupitz mugit et s’affaissa comme un bœuf assommé ; Cocardasse lui-même, Cocardasse junior fit la culbute et embrassa rudement le sol.
— Eh donc !
C’était un seul homme qui avait produit tout ce ravage en un clin d’œil, et, pour ainsi dire, du même coup.
Un large cercle se fit autour du nouveau venu et de l’enfant.
Pas une épée ne sortit du fourreau. Tous les regards se baissèrent.
— Lou couquin ! grommela Cocardasse, qui se relevait en frottant ses côtes.
Il était furieux, mais un sourire naissait malgré lui sous sa moustache.
— Le petit Parisien ! fit Passepoil tremblant d’émotion ou de frayeur.
Les gens de Carrigue, sans s’occuper de celui-ci, qui gisait étourdi sur le sol, touchèrent leurs feutres avec respect, et dirent :
— Le capitaine Lagardère.
C’était Lagardère, le beau Lagardère, le casseur de têtes, le bourreau des cœurs.
Il y avait là seize épées de prévôts d’armes qui n’osaient pas seulement sortir du fourreau, seize spadassins contre un jeune homme de dix-huit ans qui souriait, les bras croisés sur sa poitrine.
Mais c’était Lagardère !
Cocardasse avait raison, Passepoil aussi ; tous deux restaient au-dessous du vrai. Ils avaient eu beau vanter leur idole, ils n’en avaient pas assez dit.
C’était la jeunesse radieuse, forte, gaie, franche, communicative, vaillante, la jeunesse qui attire et qui séduit, la jeunesse que regrettent les victorieux, la jeunesse que ne peuvent racheter ni la fortune conquise, ni le génie planant sur le vulgaire agenouillé, la jeunesse en sa fière et divine fleur, avec l’or de sa chevelure bouclée, avec le sourire épanoui de ses lèvres, avec l’éclair vainqueur de ses yeux !
On dit souvent : « Tout le monde est jeune une fois en sa vie. À quoi bon chanter si haut cette gloire qui ne manque à personne ? »
En avez-vous vu des jeunes hommes ? Et si vous en avez vu, combien ? Moi, je connais des enfants de vingt ans et des vieillards de dix-huit.
Les jeunes hommes, je les cherche.
J’entends ceux-là qui savent en même temps qu’ils peuvent, faisant mentir le plus vrai de tous les proverbes, ceux-là qui portent, comme les orangers bénis des pays du soleil, le fruit à côté de la fleur !
Ceux-là qui ont tout à foison, l’honneur, le cœur, la sève, la folie, et qui s’en vont, brillants et chauds comme un rayon, épandant à pleines mains l’inépuisable trésor de leur vie !
Ils n’ont qu’un jour, hélas ! souvent, car le contact de la foule est comme l’eau qui éteint toute flamme.
Bien souvent aussi toute cette splendide richesse se prodigue en vain, et ce front, que Dieu avait marqué au signe héroïque, ne ceint que la couronne de l’orgie.
Bien souvent ! c’est la loi. L’humanité a sur son grand livre, comme l’usurier du coin, sa colonne des profits et pertes.
Henri de Lagardère était d’une taille un peu au-dessus de la moyenne. Ce n’était pas un hercule ; mais ses membres avaient cette vigueur souple et gracieuse du type parisien, aussi éloigné de la lourde musculation du Nord que de la maigreur pointue de ces adolescents de nos places publiques, immortalisés par le vaudeville banal.
Il avait les cheveux blonds, légèrement bouclés, plantés haut et découvrant un front qui respirait l’intelligence et la noblesse. Ses sourcils étaient noirs, ainsi que sa fine moustache, retroussée au-dessus de la lèvre.
Rien de plus cavalier que cette opposition, surtout quand des yeux bruns et rieurs éclairent la pâleur un peu trop mate de ces visages.
La coupe de sa figure, régulière mais allongée, la ligne aquiline des sourcils, le dessin ferme du nez et de la bouche, donnaient de la noblesse à ces joyeusetés de l’expression générale. Le sourire du gai vivant n’effaçait point la fierté du porteur d’épée.
Mais ce qui ne se peut peindre à la plume, c’est l’attrait, la grâce, la juvénile gaillardise de cet ensemble ; c’est aussi la mobilité de cette physionomie fine et changeante, qui pouvait languir aux heures d’amour, comme un doux visage de femme ; qui pouvait, aux heures de combat, suer la terreur comme la tête de Méduse.
Ceux-là seuls l’avaient bien vu qu’il avait tués ; celles-là seules qu’il avait aimées."
Voilà un roman épique s'il en est, du cape et d'épée comme on l'aime, un classique! Surtout ne croyez pas avoir effleuré l'histoire parce que vous avez vu les films, le livre recèle bien des trésors impossibles à condenser à l'écran. En somme, il vaut le détour.
J'ai beaucoup hésité entre deux extraits de ce livre, et j'ai préféré vous donner le plus clinquant, mais l'autre, ah l'autre! Le voici, je n'ai pas pu m'en empêcher. Voyez par vous-même. Cette scène se déroule bien plus tard, une fois le bossu dans la place si je puis dire...
"— Curieux, ambitieux, amoureux… qu’importe le nom du mal… la mort est la mort, qu’elle vienne par la fièvre, par le poison, par l’épée.
Il secoua tout à coup son épaisse chevelure, et son regard brilla.
— L’homme est petit, dit-il, mais il remue le monde !… Avez-vous vu parfois la mer, la grande mer en fureur ? Avez-vous vu les vagues hautes jeter follement leur écume à la face voilée du ciel ?… Avez-vous entendu cette voix rauque et profonde, plus profonde et plus rauque que la voix du tonnerre lui-même… C’est immense, c’est immense !… Rien ne résiste à cela, pas même le granit du rivage qui s’affaisse de temps en temps, miné par la rude sape du flot… je vous le dis et vous le savez : c’est immense !… Eh bien, il y a une planche qui flotte sur un gouffre, une planche frêle qui tremble et gémit… sur la planche, qu’est-ce ? Un être plus frêle encore qui paraît de loin plus chétif que l’oiseau noir du large… et l’oiseau a ses ailes… un être… un homme… il ne tremble pas… je ne sais quelle magique puissance est sous sa faiblesse… elle vient du ciel… ou de l’enfer… l’homme a dit, ce nain tout nu, sans serres, sans toison, sans ailes, l’homme a dit : Je veux ; l’océan est vaincu !…
On écoutait — le bossu, pour tous ceux qui l’entouraient, changeait de physionomie.
— L’homme est petit, reprit-il, tout petit !… Avez-vous vu parfois la flamboyante chevelure de l’incendie ? le ciel de cuivre où monte la fumée comme une coupole épaisse et lourde ?… Il fait nuit, nuit noire… mais les édifices lointains sortent de l’ombre à cette autre et terrible aurore… les murs voisins regardent, tout pâles… La façade, avez-vous vu cela ? C’est plein de grandeur et cela donne le frisson ; la façade, ajourée comme une grille, montre ses fenêtres sans châssis, ses portes sans vantaux, tout ouvertes comme des trous derrière lesquels est l’enfer, — et qui semblent la double ou triple rangée de dents de ce monstre qu’on appelle le feu !… Tout cela est grand aussi, furieux comme la tempête, menaçant comme la mer. Il n’y a pas à lutter contre cela, non ! Cela réduit le marbre en poussière, cela tord ou fond le fer, cela fait des cendres avec le tronc géant des vieux chênes… Eh bien ! sur le mur incandescent qui fume et qui craque, parmi les flammes dont la langue ondule et fouette, couchée par le vent complice, voici une ombre, un objet noir, un insecte, un atome… c’est un homme… il n’a pas peur du feu… pas plus du feu que de l’eau… il est le roi… il dit : Je veux !… Le feu impuissant se dévore lui-même et meurt !
Le bossu s’essuya le front. Il jeta un regard sournois autour de lui et eut tout à coup ce petit rire sec et crépitant que nous lui connaissons.
— Eh ! eh ! eh ! eh !… fit-il tandis que son auditoire tressaillait ; jusqu’ici j’ai vécu une misérable vie… hé ! hé ! hé !… Je suis petit, mais je suis homme !… Pourquoi ne serais-je pas amoureux, mes bons maîtres ? Pourquoi pas curieux ? pourquoi pas ambitieux ?… Je ne suis plus jeune… Je n’ai jamais été jeune… Vous me trouvez laid, n’est-ce pas ?… J’étais plus laid encore autrefois… C’est le privilège de la laideur : l’âge l’use comme la beauté… Vous perdez, je gagne… dans le tombeau, nous serons tous pareils.
Il ricana en regardant tour à tour chacun des affidés de Gonzague.
— Quelque chose de pire que la laideur, reprit-il, c’est la pauvreté… J’étais pauvre… je n’avais point de parents… je pense que mon père et ma mère ont eu peur de moi le jour de ma naissance et qu’ils ont mis mon berceau dehors… Quand j’ai ouvert les yeux, j’ai vu le ciel gris sur ma tête, le ciel qui versait de l’eau froide sur mon pauvre petit corps tremblotant… Quelle femme me donna son lait ?… Je l’eusse aimée… ne riez plus !… S’il est quelqu’un qui prie pour moi au ciel, c’est elle… La première sensation dont je me souvienne, c’est la douleur que donnent les coups… Aussi appris-je que j’existais : par le fouet qui déchira ma chair… Mon lit, c’était le pavé… Mon repas, c’était ce que les chiens repus laissaient au coin de la borne… Bonne école, messieurs, bonne école !… Si vous saviez comme je suis dur au mal !… Le bien m’étonne et m’enivre comme la goutte de vin monte à la tête de celui qui n’a jamais bu que de l’eau !
— Tu dois haïr beaucoup, l’ami ! murmura Gonzague.
— Eh ! eh !… beaucoup… oui, monseigneur… J’ai entendu çà et là des heureux regretter leurs premières années… Moi, tout enfant, j’ai eu de la colère dans le cœur… Savez-vous ce qui me faisait jaloux ? C’était la joie d’autrui… Les autres étaient beaux, les autres avaient des pères et des mères… Avaient-ils du moins pitié, les autres, de celui qui était seul et brisé ? Non… tant mieux ! ce qui a fait mon âme, ce qui l’a durcie, ce qui l’a trempée, c’est la raillerie et c’est le mépris… Cela tue quelquefois… cela ne m’a pas tué… la méchanceté m’a révélé ma force… une fois fort, ai-je été méchant ?… Mes bons maîtres… ceux qui furent mes ennemis ne sont plus là pour le dire !
Il y avait quelque chose de si étrange et de tellement inattendu dans ces paroles, que chacun faisait silence. Nos roués, saisis à l’improviste, avaient perdu leurs sourires moqueurs. Gonzague écoutait, attentif et surpris.
L’effet produit ressemblait au froid que donne une vague menace.
— Dès que j’ai été fort, poursuivit le bossu, une envie m’a pris : j’ai voulu être riche… Pendant dix ans, peut-être plus, j’ai travaillé au milieu des rires et des huées… le premier denier est difficile à gagner, le second moins, le troisième vient tout seul… Il faut douze deniers pour faire un sou tournois, vingt sous pour faire une livre… J’ai sué du sang pour conquérir mon premier louis d’or… je l’ai gardé… Quand je suis las et découragé, je le contemple… Sa vue ranime mon orgueil… c’est l’orgueil qui est la force de l’homme.
Sou à sou, livre à livre, j’amassais. Je ne mangeais pas à ma faim ; je buvais mon content parce qu’il y a de l’eau gratis aux fontaines… J’avais des haillons, je couchais sur la dure… Mon trésor augmentait… J’amassais, j’amassais toujours !
— Tu es donc avare ! interrompit Gonzague avec empressement, comme s’il eût eu intérêt ou plaisir à découvrir le côté faible de cet être bizarre.
Le bossu haussa les épaules.
— Plût à Dieu ! monseigneur ! répondit-il ; si seulement le ciel m’eût fait avare ! si seulement je pouvais aimer mes pauvres écus comme l’amant adore sa maîtresse… c’est une passion, cela !… j’emploierais mon existence à l’assouvir… Qu’est le bonheur, sinon un but dans la vie ? Un prétexte de s’efforcer et de vivre ?… Mais n’est pas avare qui veut… J’ai longtemps espéré que je deviendrais avare… je n’ai pas pu… je ne suis pas avare !…
Il poussa un gros soupir et croisa ses bras sur sa poitrine.
— J’eus un jour de joie, continua-t-il, rien qu’un jour… Je venais de compter mon trésor… Je passai un jour tout entier à me demander ce que j’en ferais… J’avais le double, le triple de ce que je croyais… Je répétais dans mon ivresse : Je suis riche ! je suis riche… je vais acheter le bonheur…
Je regardai autour de moi… personne…
Je pris un miroir. Des rides et des cheveux blancs déjà !
Déjà !… N’était-ce pas hier qu’on me battait enfant ?
— Le miroir ment ! me dis-je.
Je brisai le miroir. — Une voix me dit :
— Tu as bien fait ! ainsi doit-on traiter les effrontés qui parlent franc ici-bas !
Et la même voix encore :
— L’or est beau ! l’or est jeune ! Sème l’or, bossu ! Vieillard, sème l’or ! Tu récolteras jeunesse et beauté.
Qui parlait ainsi, monseigneur ?… Je vis bien que j’étais fou.
Je sortis. J’allai au hasard par les rues, cherchant un regard bienveillant, un visage pour me sourire.
— Bossu ! bossu ! disaient les hommes à qui je tendais la main.
— Bossu ! bossu ! répétaient les femmes vers qui s’élançait la pauvre virginité de mon cœur.
— Bossu ! bossu ! bossu !
Et ils riaient. Ils mentent donc ceux qui disent que l’or est le roi du monde !…
— Il fallait le montrer, ton or ! s’écria Navailles.
Gonzague était tout pensif.
— Je le montrai, reprit Ésope II dit Jonas ; les mains se tendirent, non point pour serrer la mienne, mais pour fouiller dans mes poches… je voulais amener chez moi des amis, une maîtresse… je n’y attirai que des voleurs !…
Vous souriez encore… moi, je pleurai… je pleurai des larmes sanglantes… mais je ne pleurai qu’une nuit. L’amitié, l’amour, extravagances ! à moi le plaisir ! à moi la débauche ! à moi tout ce qui du moins se vend à tout le monde !…
— L’ami, interrompit Gonzague avec froideur et fierté, saurai-je enfin ce que vous voulez de moi ?
— J’y arrive, monseigneur, répliqua le bossu, qui changea encore une fois de ton ; je sortis de nouveau de ma retraite, timide encore, mais ardent… la passion de jouir s’allumait en moi : je devenais philosophe… j’allai… j’errai… je me mis à la piste, flairant le vent des carrefours pour deviner d’où soufflait le vent de la volupté inconnue…
— Eh bien ? fit Gonzague.
— Prince, répondit le bossu en s’inclinant, le vent venait de chez vous !"
Paul Féval, le Bossu, Presses De La Renaissance, 1er janvier 1974
Voilà, c'était pour vous montrer que Paul Féval ne se contente pas de belles scènes de courage, mais qu'il maitrise avec une très grande finesse les ambiances de ses scènes. A cet égard il ressemble à Maurice Leblanc, ou plutôt c'est Maurice qui lui ressemble. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, et surtout si vous connaissez d'autres bretteurs de la plume de cet acabit, je suis preneur!
Bonne semaine!
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